Sécuriser son épargne, faire prospérer son patrimoine et bien le transmettre à ses proches avant la succession font désormais partie des préoccupations des Français. C’est pourquoi, le choix d’un bon conseiller en gestion de patrimoine (CGP) se révèle judicieux.
L’année 2020 a provoqué krachs et fractures au sein des différents marchés, déclenchant la panique chez les épargnants et les investisseurs. Ceux qui détenaient des produits à risque ont opté pour leur revente, tandis que les nouveaux investisseurs se sont plutôt mis en position d’attentisme, préférant ainsi geler leur épargne au lieu de la faire fructifier. La crise a également réduit le pouvoir d’achat des consommateurs qui ont préféré se constituer une épargne de précaution en prévision des temps durs.
La consultation d’un CGP a été fortement sollicitée depuis cette période, afin de guider sur les bonnes décisions à prendre et dans le but de sécuriser les investissements réalisés, de même que ceux à venir.
Le choix du CGP est primordial pour des conseils pertinents, totalement adaptés à la situation et aux objectifs de l’épargnant. Le CGP revêt donc un caractère d’indépendance, c’est-à-dire par le biais de la pratique de l’architecture ouverte. Son expertise est en effet largement au-delà de ce que proposent les conseillers traditionnels en banque ou en assurance qui sont à la disposition des clients de leur établissement afin de les inciter à vendre leurs propres produits. Ce qui n’est pas le cas avec le conseiller indépendant qui exécute ses missions en tant qu’architecte patrimonial.
L’architecture ouverte qu’il pratique consiste à proposer différentes solutions auprès de différentes sociétés de gestion d’actifs. Le but est de les adapter de manière totalement personnalisée. On parle ainsi de conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) qui opèrent à leur propre cabinet. Ses missions sont multiples, depuis l’audit jusqu’à la stratégie à déployer au regard du bilan qui en ressort. En bref, il est un spécialiste de l’ingénierie patrimoniale qui se définit comme étant une technique très pointue visant à répondre précisément et de manière complète aux divers besoins patrimoniaux tout au long de chaque étape-clé de la vie.
C’est pourquoi, le CGPI doit avant tout disposer d’un grand sens de l’écoute, afin de discerner les besoins et les attentes de celui qui le consulte. La disponibilité est également un des points les plus marquants quant aux qualités d’un CGPI, puisque celui-ci est appelé à accompagner son client jusqu’à la retraite, voire jusqu’à la succession afin de bien transmettre son patrimoine à ses proches.
Les compétences que le CGPI doit disposer concernent de multiples domaines : financier, fiscal, civil, juridique. En d’autres termes, le CGPI endosse la mission à la fois de banquier et d’assureur, de notaire et d’avocat de famille, d’expert-comptable et de conseiller financier.
Par ailleurs, un bon CGPI doit avoir suivi des formations spécifiques dispensées par les grandes écoles et sera de préférence diplômé d‘un Master (Bac+5) en gestion de patrimoine. Les années d’expérience comptent beaucoup dans la sélection du CGPI, de même que sa proximité afin de faciliter les rendez-vous au cabinet pour des besoins de consultation à tout moment. Toujours est-il qu’avec l’avancée de l’intelligence artificielle, les conseillers sont accessibles en ligne en se rendant sur les sites spécialisés en gestion patrimoniale. Vigilance toutefois, par rapport aux arnaques : bien vérifier que le CGPI exerce bien en tant que conseiller en investissements financiers (CIF) et qu’il est bien inscrit à l’Organisme pour le registre des intermédiaires en assurance (ORIAS), de même qu’au Registre des agents financiers (REGAFI).